Préambule, motivation, contexte de création
Depuis plus d’une décennie, les études scientifiques ont prouvés que dans des pays en voie de développement l’appropriation de la culture numérique et l’utilisation des NTIC ne sont pas perçues de la même façon comme dans des pays développés ou industrialisés.
Les motivations ayant concourues à la mise en place de l’Agence de Recherche et d’Expertise en Technologies Numériques “ARETN” découlent des observation faites par l’équipe ARETN en RD Congo en mars 2017. Ces observations démontrent que certains jeunes finissent leur cursus académique avec succès mais n’arrivent pas à trouver de l’emploi malgré leurs compétences. Pourtant, nombreux d’entre eux détiennent des compétences énormes surtout dans les numériques qui, une fois mise à la disposition d’une entreprise, celle-ci peut faire face à une émergence institutionnelle.
Une autre observation prouve que la plupart d’entreprise/structure privée et publique a des difficultés de migrer vers l’utilisation des technologies numériques soit par manque de compétence soit par une mauvaise sensibilisation acquise sur les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). Cette forme de résistance et d’appréhension du numérique en Afrique et particulièrement en RD Congo s’observe également dans les institutions supérieures et universitaires d’enseignements. Or, c’est dans ce genre d’institutions où la culture du numérique devrait être prônée avec qu’une orientation de minimiser les coûts liés à la pédagogies universitaires dans le siècle présent. En milieu rural comme en milieu urbains, les écarts d’accès et d’appréhensions aux NTIC s’observent aussi entre les usagers et le professionnel du numérique.
Ainsi, l’initiative de mettre en place une Agence de Recherche et d’Expertise en Technologies Numériques (ARETN) dans le souci de répondre aux besoins institutionnels liés aux NTIC a vu le jour par une jeunesse entrepreneuse de la ville de Bukavu en RDCongo.